viernes, marzo 23, 2012
Artavazd Pelechian
Fue Serge Daney el que colocó a Pelechian en el panorama del cine y del documental con un artículo en Liberation titulada "Matiere et cosmos, les filmes de Artavazd Pelechian". El primer crítico Occidental que se interesó en su obra, al menos 40 años luego de que Pelechian comenzara a producir. Aquí va un extracto de ese artículo, lo único que pude rescatar por internet, en su lenguaje original.
«Comment oublier ce peuple arménien en larmes dans les images d’archives des rapatriements successifs (de 1946 à 1950) : retour au pays, étreintes, retrouvailles, corps déportés par l’émotion et le montage qui, au sein de ces images, vrille comme un tourbillon, un vertige, une défaillance ? » Serge Daney, Libération, 11 août 1983 « C’est lors de mon travail sur le film NOUS que j’ai acquis la certitude que mon intérêt était attiré ailleurs, que l’essence même et l’accent principal du montage résidait pour moi moins dans l’assemblage des scènes que dans la possibilité de les disjoindre, non dans leur juxtaposition mais dans leur séparation. Il m’apparut clairement que ce qui m’intéressait avant tout ce n’était pas de réunir deux éléments de montage, mais bien plutôt de les séparer en insérant entre eux un troisième, cinquième, voire dixième élément. En présence de deux plans importants, porteurs de sens, je m’efforce non pas de les rapprocher, ni de les confronter, mais plutôt de créer une distance entre eux. Ce n’est pas par la juxtaposition de deux plans mais bien par leur interaction par l’intermédiaire de nombreux maillons que je parviens à exprimer l’idée de façon optimale. L’expression du sens acquiert alors une portée bien plus forte et plus profonde que par collage direct. L’expressivité devient alors plus intense et la capacité informative du film prend des proportions colossales. C’est ce type de montage que je nomme montage à contrepoint. »
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